"NO PASARAN", un film de Eric Martin & Manu Caussé
"NO PASARAN", Bande Annonce et Programmation
SORTIE RÉGIONALE LE 15 JUILLET 2009
(Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon)
Semaine du 15 au 21 Juillet
09 - LAVELANET, Le Casino
11 - CARCASSONNE, au Cap Cinéma Multiplexe
12 - RODEZ, Le Club
24 - PERIGUEUX, au Cap Cinéma Périgueux Multiplexe
31 - TOULOUSE, au Gaumont Labège et au Méga CGR
31- SAINT GAUDENS, Cinéma « Le Régent »
33- BORDEAUX, au Mégarama Bordeaux
34 - MONTPELLIER, au Diagonal-Capitole
34 - BEZIERS, au Cinémovida Le Palace
40 - MONT DE MARSAN, Le Royal
40 - BIARRITZ, Le Royal
47 - AGEN, au Cap Cinéma Agen - Le Carnot
64 - PAU, au CGR Saint-Louis
64 - DAX, au Multiplexe Grand Club
64 - OLORON-SAINTE-MARIE, Le Luxor
65 - BAGNERES-DE-BIGORRE, Le Maintenon, Mercredi 15 Juillet : 17h00 – 21h00, SAINT-LAURENT-DE-NESTE, Le Saint Laurent, maison du savoir 65150, Jeudi 16 Juillet : 21h30, CIZOS, Le Magnoac, Vendredi 17 Juillet : 21h00, LOURDES, Le Palais, Samedi 18 Juillet : 17h00 – 21h00, LUZ-SAINT-SAUVEUR, Maison de la Vallée, Dimanche 19 Juillet : 21h00, CAPVERN, Le Casino, Lundi 20 Juillet : 17h00 – 21h00, ARGELES-GAZOST, Le Casino, Mardi 21 Juillet : 21h30
66 - PERPIGNAN, au Castillet
81 - ALBI, au Cinemovida Le Lapérouse
82 - MONTAUBAN, au Cap Cinéma Multiplexe
Bande-annonce : http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18895200.html
Sites : http://streamdivx.com
http://www.vivreencomminges.org/spip.php?page=evenement&id_article=697
http://clapmag.canalblog.com/archives/2009/07/06/14314684.html
"NO PASARAN", il était une fois dans le sud-ouest, un film de Eric Martin & Manu Caussé
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"NO PASARAN", La Magie du Cinéma... |
« NO PASARAN », à voir absolument...
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"NO PASARAN", La Magie du Cinéma... sous les étoiles... |
Article paru dans "Le Petit Journal", Édition CommingesSudGaronne du mercredi 15 juillet 2009
Le film « NO PASARAN » sort sur nos écrans régionaux ce mercredi 15 juillet 2009 dans tout le Grand Sud-Ouest (Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon)
« NO PASARAN »
À Voir Absolument...
Si vous ne devez voir qu'un seul film cet été, au milieu de toutes les grandes affiches commerciales internationales, organisez-vous pour choisir cette petite production régionale bien de chez nous, entièrement réalisée dans le département de l'Ariège. En exclusivité ce 15 juillet dans les Régions Aquitaine, Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, « No Pasaran » est une comédie succulente comme un cassoulet ou un confit de canard, et à apprécier, bien sûr, par toute la famille...
L'un, le dessinateur satyrique Éric Martin (qui officie entre autre dans l'émission Groland sur Canal Plus) est du Haut-Béarn, et le deuxième, Emmanuel Caussé, est toulousain. Tous deux ont choisi de nous divertir pour leur premier long métrage destiné au cinéma, en choisissant un thème cher aux pyrénéens, à savoir la création d'une autoroute devant relier la France à l'Espagne, et une autoroute qui doit traverser les terres de l'éleveur Maxence Lafourcade. Or ce dernier ne compte pas se laisser malmener par le Député-Maire du coin, promoteur de cette « transpyrénéenne », et assisté de son cousin Bouzigue, de l'éco-terroriste Inès, de son ami d'enfance Fabrice, ainsi que de l'avocat américain Peter, il va tenter d'empêcher les séculaires Lafourcade d'être expulsés de leurs terres... Mais c'était sans compter la présence de la sublime Scarlett, la fille de Peter, qui va créer beaucoup plus que du trouble et de l'émoi dans cet univers essentiellement masculin...
Loin des clichés habituels, « No Pasaran » est un film riche, de cette richesse dont sont faites les vraies oeuvres du Septième Art. Chacun, unanimement, y trouve son compte, et y découvre une histoire proche de la sienne, un visage, ou une expression... Comme à Saint-Gaudens, le 23 juin dernier, au cinéma « Le Régent », où la centaine de spectateurs a longuement applaudi les réalisateurs, ainsi que le producteur, Pierre Javaux, et l'actrice, Élodie Navarre (lire notre entretien en exclusivité) qui avaient fait le déplacement pour promouvoir leur oeuvre lors d'une série de douze avant-premières.
Faites donc le bon choix dans votre sélection de l'été, « NO PASARAN », une heure trente de vraie détente, une comédie de Martin et Caussé, avec Cyril Lecomte (Maxence), Élodie Navarre (Scarlett), Bernard Blancan (Bouzigue), Murray Head (Peter), Rossy de Palma (Inès), et une pléthore d'acteurs locaux, dont le très Carbonnais Pierre Durand (Fabrice).
JH
ÉLODIE NAVARRE : Une Ambassadrice Exceptionnelle Pour Les Pyrénées...
Élodie NAVARRE, Une Ambassadrice De Charme (©P.Duhesme-P.Javeau xProd.) |
Article paru dans "Le Petit Journal", Édition CommingesSudGaronne du mercredi 15 juillet 2009
Cinéma, Culture, Société, Loisirs, Pyrénées-Centrales, Midi-Pyrénées, Grand Sud-Ouest.
Entretien exclusif avec l'actrice Élodie NAVARRE qui incarne SCARLETT dans le film « NO PASARAN »...
ÉLODIE NAVARRE
"Une ambassadrice exceptionnelle pour les Pyrénées !"
Toute jeune trentenaire, et déjà une carrière impressionnante ! En quinze années, et bien que « découverte dans le métro » selon la légende, elle aura touché à tous les styles, et à tous les personnages, téléfilm ou cinéma, et même au théâtre où durant deux mois elle a « dynamité », selon le magazine « ELLE », le mythe de Médée. Ouvrons donc les guillemets pour dialoguer avec cette authentique artiste, une actrice extraordinaire en passe de devenir l'une de nos plus magnifiques et surprenantes représentantes sur grand écran : Élodie NAVARRE.
LPJ : Bonjour Élodie Navarre, et merci de nous accorder cet entretien à l'occasion de la sortie, ce 15 juillet 2009 dans tout le grand sud-ouest, du film « NO PASARAN », dans lequel vous incarnez un rôle de composition exceptionnel, celui de SCARLETT, une artiste américaine totalement déjantée, et fille de l'avocat PETER KONCHELSKY, Murray HEAD à l'écran. Ce tournage a eu lieu dans son intégralité en Ariège, en plein coeur des Pyrénées. Pourriez-vous nous raconter votre séjour dans l'un des plus beau patrimoine naturel au monde, et nous décrire vos impressions et ressentis ?
ÉLODIE NAVARRE : Pour moi, ce fût comme « une suspension sauvage » dans ma vie de parisienne. J'ai découvert un lieu avec une faune et une flore exceptionnelle. Avec certains membres de l'équipe, chaque dimanche, nous faisions une ballade différente... Les grottes de Niaux, les cascades, les randonnées « pique-nique »... J'ai découvert à Tarascon (sur-Ariège) un marché génial, et je ramenais lors de mes allers-retour à Paris les produits du terroir Ariégeois... Je me souviens, je mangeais avec beaucoup plus de saveur là-bas, je ressentais tous les goûts comme s'ils étaient différents, tous mes sens étaient décuplés... Sans compter les lieux de tournages qui étaient grandioses, extraordinaires... Je pense qu'il est très important de préserver des lieux comme ceux-ci. En faisant des films comme « No Pasaran », nous montrons que c'est nous qui détruisons notre capital, et notre avenir...
LPJ : Vous avez une anecdote en particulier à nous raconter ? Il paraît que ces six semaines de tournage ont été quelque peu perturbées, voire agitées... Que pensez-vous de ces refus de la part des autorités locales de vous délivrer les autorisations de tourner au Col de Portel, par exemple (ndlr : pour la scène mythique du « baiser ») ?
ÉLODIE NAVARRE : C'est vraiment dommage d'empêcher une histoire d'être racontée... J'espère qu'en voyant le film, ils prendront conscience que toutes leurs interdictions n'avaient aucun sens, sauf celui d'assumer leur responsabilité. Peut-être même culpabiliseront-ils ? (rires)... (ndlr : pour peu, les spectateurs ont failli être privés de cette fameuse scène « du baiser », au Col de Portel, où seuls les coureurs du Tour de France 2008 ont pu passer, mais sans la caravane du Tour, qui a dû contourner ce col trop étroit... ).
LPJ : Élodie, pouvez-vous nous dire comment vous avez rencontré les réalisateurs de ce petit chef-d'oeuvre, Eric MARTIN, le Béarnais, et Emmanuel CAUSSÉ, le Toulousain ? Vous aviez déjà travaillé ensemble, aux côtés de Didier PAIN, sur un précédent et superbe long-métrage pour ARTE, « Les Lettres de La Mer Rouge » (Prix Spécial du Public au Festival de Luchon 2006)... D'autres acteurs (Sébastien CIERCO, Pierre DURAND) ont aussi tourné avec eux par le passé (« L'Apocalypse » en 2006)... Ne pensez-vous pas que le rôle de SCARLETT (ndlr : la « starlette » du village) a été écrit en pensant à vous, à des choses que vous transportiez, à une énergie, et que ce personnage, cette force, ne pouvait s'exprimer qu'avec vous, qu'au travers de vous, et qu'en plein coeur des Pyrénées, ?
ÉLODIE NAVARRE : Pour ARTE, j'ai fait une audition parce-qu'il cherchait une allemande (ndlr : l'actrice est franco-autrichienne) afin de jouer le rôle d'une maîtresse d'Henri de Monfreid... Par contre pour « No pasaran », ça paraissait impossible, ils cherchaient une américaine ou une anglaise, mais ils m'ont quand même proposé de relever le défi en faisant des essais pour Scarlett avec l'accent anglophone. Professionnellement nous nous entendons très bien... J'aime bien les deux garçons... je suis très à l'aise, c'est comme un vase communicant quand je travaille avec eux... on se nourrit les uns des autres... Et je crois que même s'ils n'avaient pas pensé consciemment à moi lors de l'écriture... Peut-être l'inconscient a-t-il joué ? Sinon, il me reste en mémoire le décor des chevaux sauvages, sur le plateau ...J'ai trouvé cela assez fou de pouvoir jouer au milieu de chevaux sauvages, on se serait cru en Patagonie... (rires)... pour une parisienne c'est assez exceptionnel.
LPJ : Ce qui nous amène naturellement à parler de « Médée », de Jean Anouilh, que vous avez interprété à Paris jusqu'au 15 juin dernier, et qui, visiblement, est un succès total. Le rôle de cette femme, qui incarne la fatalité morbide la plus extrême, a été servi et interprété par les plus grandes avant vous ? Sarah Bernardt (1898) pour le théâtre ou Maria Callas (1969) avec Pasolini pour le cinéma... Peut-on dire qu'Élodie NAVARRE est une fonceuse, une battante, une sorte de « super-girl » à la française, capable de chevaucher au galop les Pyrénées, et le monde, sur son XT 500 monocylindre, comme l'héroïne du film... quitte à se planter ?
ÉLODIE NAVARRE : On peut dire qu'Élodie aime le risque, l'inconnu... Mais il y a des challenges physiques et émotionnels qui sont épuisants... Je crois que j'aime bien les personnages extrêmes et décalés de manière générale, parce-que je suis une fille qui a peur, qui a ses propres angoisses, et donc c'est une manière d'extérioriser et d'exorciser cela avec mes personnages, et de pousser encore plus loin ce que suis... comme un phantasme... Et par rapport à ce que j'ai déjà risqué dans mon passé, je risque beaucoup moins en ce qui concerne les cascades... (rires)...
LPJ : Pour conclure, Élodie, pourriez-vous nous dire quels sont vos projets actuels et futurs, qu'ils soient professionnels ou plus personnels, et, surtout, pouvez-vous nous dire quelques mots pour accompagner la promotion du film « NO PASARAN »?
ÉLODIE NAVARRE : Je n'ai rien décidé de ce que j 'allais faire l'année prochaine... Cette année, il y a eu « L'école du pouvoir », un téléfilm où j'incarnais le rôle d'une femme politique, genre « Ségolène Royal » à l'ENA, « Médée » au théâtre, et « No pasaran » pour le cinéma... Là, je pars découvrir l'Asie. Je vais m'y perdre un peu parce-que j'ai besoin de me perdre pour pouvoir me ressourcer ? Et, à mon retour, quand j'aurais l'envie de m'y remettre, je verrais en fonction des différents choix qui me seront proposés... J'ai souvent eu de très beaux projets au dernier moment... Et en ce qui concerne No pasaran, j'ai envie de dire que quand on a la chance de savoir ce que l'on veut, on y va, on fonce, on agit : « let's go pasaran... », « laissez-nous passer! » (rires)...